12 février, 2016
Phil Hazlewood, journaliste de l’AFP, a posé la quéstion à Yan St-Pierre si les camps de déplacés sont plus vulnérables aux attaques terroristes. L’article a été publié par La Libération maroc: « Le difficile retour des réfugiés nigérians victimes de Boko Haram« .
Les islamistes visent aussi de plus en plus les camps de déplacés depuis novembre 2015, note Yan St-Pierre, analyste au Modern Security Consulting Group. (…) « En faisant exploser des bombes dans un camp, ils peuvent faire monter la peur et compliquer les choses pour les réfugiés et le gouvernement », dit à l’AFP M. St-Pierre.
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Mais alors qu’elle devait se déployer en juillet, cette force de 8.700 hommes, soutenue par l’Union africaine, n’est toujours pas opérationnelle, freinée selon M. St-Pierre par « des questions de prestige, de pouvoir et de souveraineté ». « Qui peut faire quoi et quand, qui pourra revendiquer les succès et, encore plus important, jusqu’où les soldats de la MNJTF seront-ils autorisés à pénétrer en territoire nigérian? », demande-t-il. Tant qu’une stratégie commune n’aura pas été définie et une structure opérationnelle mise sur pied, la force en restera au stade « d’opération conjointe sur le papier », ajoute l’analyste.
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